Dès 11 ans

Imaginer le devenir de la Cité du Rabot, ancien fort militaire. Voilà le défi auquel sont confrontés les Grenoblois. Que va devenir ce site de 8 hectares, à la vue imprenable sur la ville ?

Pour accompagner cette réflexion, La Plateforme à Grenoble a ouvert le 12 mars 2025 l’exposition « Bastille inédite – Rabot insolite ». Cette exposition exigeante et néanmoins passionnante sur ce lieu emblématique de Grenoble, « une île dans la ville » ne doit rien au hasard. En septembre 2025, les étudiants logés par le Crous quitteront définitivement les lieux. L’État récupérera la gestion du site, en attendant un porteur de projet. Dès lors, la ville a déjà commencé à réfléchir sur le devenir du lieu. L’exposition présente ainsi le résultat de l’étude de diagnostic patrimonial et l’étude de programmation.

« Celui qui tient la montagne, tient la ville »

Le début de l’exposition démarre par une frise chronologique pour « dater » tous les événements marquants du site. La première partie de l’exposition, « La Bastille projetée », revient sur l’histoire du site avec des illustrations émanant de peintres, de militaires, d’ingénieurs, d’architectes et d’habitants au fil des époques. Cette exposition offre un aperçu de leurs préoccupations du moment, de leurs façons de voir et d’imaginer ce haut lieu. Si la maison forte du Rabot date du XVIe siècle, le site La Bastille – Le Rabot a une vocation militaire importante au XIXe siècle, qui entre dans un projet de défense de la ville. Sa position en hauteur est stratégique. « Celui qui tient la montagne, tient la ville ». Une deuxième partie, « La Bastille, montagne urbaine » donne à voir de multiples vidéos du site, prises entre 2016 et 2024. Vous « verrez » le site du dessus grâce à une photographie aérienne géante de Grenoble de 2024 positionnée au sol. Enfin, la troisième partie, « Et demain… » offre des pistes de réflexion sur l’avenir du site.

Des visites guidées et un livret pour les enfants

Les visites guidées aideront grandement à rendre vivante l’exposition. Elles ont lieu un samedi sur deux de 14h30 à 16h et sont sans inscription. Les prochaines dates sont samedi 15 mars, samedi 29 mars, samedi 12 avril, samedi 26 avril, samedi 10 mai, samedi 24 mai, samedi 7 juin, samedi 21 juin, samedi 5 juillet, samedi 19 juillet et samedi 3 août 2025.

Des visites sur site, à plusieurs voix sur l’héritage, les perspectives et la biodiversité – cette fois sur inscription requise via Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – de deux heures auront lieu les samedis 22 mars, 17 mai, 28 juin et 26 juillet.

Un livret pédagogique de déambulation est proposé au jeune public entre 6 et 12 ans prioritairement, pour une visite libre et ludique avec des questions sur le vocabulaire militaire (sais-tu ce qu’est une échauguette ? un glacis ? des casemates ? ), sur le repérage spatial sur un plan, le positionnement des portes d’accès au Rabot, etc. 

« Bastille inédite – Rabot insolite » est présenté du 12 mars au 2 août 2025.

Le concours photo

Une partie de l’exposition attend les photos des amoureux du site du Rabot. Vous puvez adresser vos photos via l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Après sélection, elles pourraient être accrochées comme regards actuels sur la Bastille et le Rabot.

Le parcours « In situ » (que nous n’avons pas testé).

Sur les pentes de la Bastille, des QR ont été placés entre la place de la Cimaise et la Cité du Rabot. Avec votre téléphone (et des écouteurs), partez à la découverte du passé du site. Dix étapes jalonnent le parcours : Quand l’Isère serpentait au pied de la Bastille – Quand la vie du quartier se jouait dans les escaliers  _ Quand la Bastille se rêvait en acropole universitaire – Quand une cité étudiante se danse – Quand le donjon dévoile ses secret – Quand l’eau de pluie abreuvait les soldats – Quand des profondeurs surgissait le feu du canon – Quand les voix des Rabotins se font entendre – Quand les militaires s’exerçaient au transport par téléphérique – Quand les arbres étaient forteresse.

https://www.grenoble.fr/

En photo : Extrait d’une carte de Grenoble de 1730 - © Archives Nationales

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